mercredi 31 octobre 2012

Le Templo Mayor : le sacrifice éternel

Les Aztèques vivaient leurs mythes au quotidien, cohabitant avec leurs dieux dans les espaces cultuels qui leur étaient réservés. Le plus grand, le plus impressionnant d'entre eux, que les conquistadores s'empressèrent de raser, est encore visible au coeur de Mexico,  juste derrière la cathédrale qui tente de le dissimuler.



Le Templo Mayor, plusieurs fois reconstruit sur le même emplacement, expose de nos jours un état ancien de sa construction, bien antérieure à la conquête espagnole. La puissance des têtes de serpents polychromes, la brutalité des détails du corps démembré de la déesse de la lune, qui voulut attenter à la vie de son demi-frère, le dieu solaire et guerrier Huitzilopochtli, divinité tutélaire des Aztèques, tout est fait pour traduire la redoutable majesté des dieux Mexicas.


En haut du Templo Mayor, périodiquement la mort de la déesse de la Lune était rejouée, la dépouille des sacrifiés venant ensanglanter le disque sculpté en bas  relief représentant le corps lui aussi mutilé et vaincu de la déesse.

Les mythes étaient rejoués à balles réelles, sous les yeux de toute la communauté, lui assurant la protection des dieux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire